[VERSION PHYSIQUE] N°4 L’ECODIPLOMATE ROYAUME DE BELGIQUE ET GRAND DUCHE DE LUXEMBOURG

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Au coeur de l’Union européenne, le Royaume de Belgique et le Grand- Duché de Luxembourg occupent des places hautement stratégiques et bénéficient d’un fort positionnement à l’international. Mais, les deux États souverains restent géographiquement et démographiquement de petits pays. Ce qui exige à leurs entreprises de se développer par l’internationalisation. En fait, lorsqu’on est un petit pays entouré de géants comme l’Allemagne, la France, le Royaume Uni, il va de soi que son économie soit naturellement orientée vers les exportations de produits finis et semi-finis et le transfert des compétences, des expertises et des technologies, à cause bien évidemment de la petitesse ou de l’étroitesse du marché intérieur. C’est bien le cas de la Belgique avec ses 11 697 557 habitants (selon Statbel, au 1er janvier 2023) et du Luxembourg qui ne compte que 678 391 individus, en janvier 2024 (Source : Countrymeters). Alors, l’une des destinations privilégiées est l’Afrique subsaharienne dont les pays présentent de vastes marchés, pour la plupart encore immatures. L’Afrique demeure la terre de toutes les conquêtes économiques par les puissances du monde entier. Les offensives économiques menées par le bloc occidental et depuis quelques décennies par les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), qui viennent d’ailleurs de renforcer leur posture par l’intégration dans leurs rangs six autres pays (l’Arabie Saoudite, l’Argentine, l’Égypte, les Émirats Arabes Unis, l’Éthiopie et l’Iran), depuis le 1er janvier 2024, dénotent bien des grands enjeux. Il s’agit de la conquête d’un continent noir, béni en son sol et en son sous-sol de toutes sortes de matières premières agricoles (café, cacao, coton, anacarde, palmier à huile, etc.) et de minerais stratégiques (or, diamant, phosphore, manganèse, bauxite, nickel, etc.) qui sont critiques pour les pays industrialisés. Et comme si cette bénédiction ne devrait (guère) bénéficier qu’aux Africains, les décideurs n’arrivent toujours pas à trouver les bons leviers pour véritablement industrialiser leurs économies. On essaie de le faire, mais pas toujours de la meilleure des manières et au bon rythme. Du moins, à la hauteur des challenges et des défi s du moment. Alors, ce sont les autres qui viennent et continuent de venir… Mais, jusqu’à quand ? La réponse ne saurait être pour l’heure. Car, les économies africaines ont encore du chemin à parcourir pour être au diapason de la vraie industrialisation. Entre temps, les Occidentaux disposent de tout l’arsenal intellectuel, matériel, technique et technologique pour le faire. Devraient-ils attendre les Africains? Assurément pas… D’ailleurs, du temps de la colonisation jusqu’à maintenant, à l’ère de la mondialisation et de la digitalisation, les frontières se sont grandement ouvertes. Et les Occidentaux s’attellent à soutenir les Africains dans leur élan d’industrialisation, à travers divers types de coopération diplomatique, économique et commerciale mais aussi à préserver leurs propres intérêts socio-économiques. Chose bien évidente… La Belgique et le Luxembourg sont deux pays phares de l’Union européenne qui ont bien compris les enjeux géopolitiques et géostratégiques envers l’Afrique. Et le premier a une longueur d’avance en raison de son passé colonial… Entre la Côte d’Ivoire et la Belgique, la coopération bilatérale date de 63 ans maintenant et s’amplifie au fi l des années. La preuve, on dénombre plus de 55 entreprises belges qui opèrent sur le territoire ivoirien dans divers secteurs d’activité. Ils sont bien présents les femmes et les hommes d’affaires belges. Oui, et ils sont caractérisés par la modestie, la discrétion et le pragmatisme. C’est d’ailleurs la marque de fabrique du pays. Leur approche est d’abord d’établir des relations de confiance puis de nouer des partenariats mutuellement bénéfiques. SE Mme Carole van Eyll, qui est à son premier poste en tant qu’ambassadeur du Royaume de Belgique, fait alors bien de placer sa mission à Abidjan, sous le signe du partenariat, de l’écoute et du respect mutuel (…). Le deuxième pays, lui, est longtemps resté dans sa zone de confort, Car, tenez-vous bien, le Grand-Duché de Luxembourg jouit d’une forte notoriété en étant classé au deuxième rang mondial des sièges des fonds d’investissements, et occupe la première place en Europe. Selon la Commission de surveillance du secteur fi nancier (CSSF), le Luxembourg disposait de 5 160 milliards d’euros d’actifs sous gestion dans les fonds d’investissements en 2023. Ce qui avoisine le Produit intérieur brut (PIB) combiné de l’Allemagne et de la France. Mais, pourquoi les opérateurs économiques africains qui ont tant besoin de ressources fi nancières pour booster leurs affaires ont du mal à capter les fonds disponibles sur ce marché bondé de liquidités? Les raisons dans ce numéro de l’ÉcoDiplomate. Et de façon générale, le Luxembourg est très mal connu des Africains et particulièrement des Ivoiriens. C’est la raison pour laquelle les autorités luxembourgeoises ont décidé d’ouvrir le tout premier consulat honoraire du Luxembourg de l’Afrique subsaharienne à Abidjan. Et depuis le 29 septembre 2021, Maximilien Lemaire est en mission pour faire fructifier les axes économiques et commerciaux. Le Luxembourg essaie donc de se donner les moyens de rattraper son retard en Afrique. Et finalement, si les relations internationales devraient être pérennes, cela ne saurait se faire sans de vrais partenariats gagnant-gagnant… La problématique est bel et bien là. Le Royaume de Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg sont-ils dans cette dynamique ? L’ÉcoDiplomate vous donne la réponse dans cette édition dédiée à ces deux pays de l’Union européenne. Bonne Lecture…

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